La vidéo-verbalisation, qu’est-ce que c’est ? Des caméras de surveillance autour des véhicules en infraction.

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Plusieurs automobilistes, associations et avocats spécialistes du Code de la route ont d’ores et déjà pointé du doigt des défaillances. D’abord, « les caméras ne sont pas homologuées par l’Etat ». De ce fait, « toute procédure de l’ordre du pénal, par exemple en cas d’accident corporel, pourrait être entachée de nullité ». Ensuite, le positionnement des caméras ne permettrait pas de voir systématiquement le visage du conducteur.

Ainsi, en cas de prêt du véhicule, c’est le propriétaire de la carte grise qui recevra la contravention, et pas la personne qui se trouvait au volant. Par ailleurs, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), qui devait créer une commission sur l’utilisation des caméras, ne l’a jamais fait. Les contestataires dénoncent la « machine à fric » du PV, qui serait un peu plus alimentée par la mise en place du dispositif dans la capitale. En 2012, les 30 millions de contraventions liées à la circulation et au stationnement ont rapporté 481 millions d’euros, dont 75% ont été récupérés par l’Etat et 25% par les communes.

Enfin, on peut s’interroger sur l’efficacité sur le moment, une voiture bloque tout un quartier parce qu’elle est garée n’importe comment en quoi recevoir 3 semaines un PV pour ces faits va débloquer le trafic ? Alors qu’un agent sur place peut intervenir sanctionner le conducteur et libérer les voies… Mais çà coute plus cher et rapporte moins sûrement ?

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